Carnet de voyage : Olivier entre le Chili et la Bolivie

Olivier, créateur de voyages chez Atalante pour la zone Amérique du Sud et Latine, est parti explorer les terres chiliennes et boliviennes, lors d’un voyage de 15 jours. Tout juste de retour, il nous livre le récit de son aventure.

"Après un long, mais direct, vol de 14 h, j’ai atterri à Santiago du Chili, où j’ai retrouvé les autres voyageurs. Nous avons été accueillis par Sofia, notre guide et un chauffeur. Nous avons passé la nuit dans un bel hôtel, dans un quartier calme, avant de reprendre un vol tôt le lendemain matin pour Calama, au nord du pays. Cela permet de faire une étape, de se reposer avant d’être projeté dans le désert le plus aride au monde, celui d’Atacama, à 2400 m d’altitude. On a vraiment l’impression d’être au bout du monde."

“Ma plus belle rencontre est celle avec le groupe, la guide et toute l’équipe locale. On arrive, on ne se connaît pas avant et pourtant, on se tutoie tout de suite, il y a rapidement une vraie cohésion. Au fil des jours, on est une vraie équipe, une famille, chacun fait attention aux autres et c’est d’autant plus important ici, puisqu’on est dans une zone désertique, en altitude. Au bout de quelques jours, on partage beaucoup de choses. On est tous dans le même état d’esprit, émerveillés par tout ce qu’on découvre. Pendant 15 jours, nous sommes totalement déconnectés.”

“Difficile de n’en citer qu’une ! Mais les randonnées autour de San Pedro et d'Atacama m’ont particulièrement marqué.

D’abord, celle de la Vallée des Cactus, on commence à monter en altitude, tranquillement. On marche au milieu d’énormes cactus centenaires, de roches multicolores, dans un décor de paysages fleuris avec les volcans en toile de fond. On aperçoit notamment le Licancabur, perché à 5 916 m, situé à la frontière entre le Chili et la Bolivie. C’est magnifique. On croise des vigognes (lamas sauvages) et des viscachas (le lapin des Andes) le long du chemin. On longe ensuite un canyon assez profond au fond duquel se trouve la puritana, une rivière d’eau chaude (volcanique) cachée par les herbes de la pampa qui poussent ici en grande quantité ! C’est vraiment une randonnée à ne pas manquer, accessible et d’une durée d’environ 2 h 30.

J’ai également beaucoup apprécié la randonnée dans la “Vallée de la Lune”, avec ses énormes dunes de sable, ses roches ocres et les volcans enneigés au loin.”

“Pour moi, le moment le plus mémorable reste la traversée du Salar d’Uyuni. C’était un rêve de gosse et je n’ai pas été déçu ! C’était magique, j’ai vraiment été bluffé. Je pense aussi que cela tient beaucoup au fait de la façon dont nous avons abordé cette journée. Nous n’avons pas juste traversé le désert, mais nous avons vécu une véritable expérience, grâce à notre guide. Le Salar d'Uyuni est un immense désert de sel de 150 km de long sur 100 km de large. Quand tu es au milieu, tu ne vois que du sel. On commence la traversée le matin en 4×4 pour arriver en fin de matinée sur l’île Incahuasi. C’est une île dans le Salar, couverte de cactus énormes. Avant d’entreprendre la randonnée pour atteindre le sommet de l’île, on mange un super pique-nique sur des blocs de sel en guise de tabourets et de tables. On se sent privilégiés. On randonne environ 1h30 sur l’île, en passant par son sommet. En haut, c’est une vue panoramique à 360° sur tout le Salar qui nous attend. C’est vraiment superbe ! On redescend, on reprend le 4×4 et on s’arrête faire des photos. Le guide se prend au jeu et nous fait faire des photos avec des effets assez drôles. On poursuit ensuite notre route et l’on croise un hôtel de sel, construit uniquement avec des blocs de sel. Paré de tous les drapeaux du monde entier, c’est un lieu très coloré, contrastant avec le blanc du Salar. C’est très photogénique. On termine la journée par un superbe coucher de soleil sur la partie du Salar en eau. L’eau est transparente, les couleurs sont folles, c’est un souvenir inoubliable. Avec le guide qui nous jouait de la flûte de pan et un apéro royal, c’était vraiment un moment mémorable.”

“Il y a plusieurs choses qui me viennent. Au niveau des paysages, je pense aux lagunes au pied des volcans, qui, selon leur composition, ont des couleurs complètement différentes : bleu vert, blanc, marron rouge… C’est vraiment époustouflant. La Laguna Colorada est particulièrement belle. Il y a également les geysers, avec le geyser d’El Tatio du côté chilien et le geyser Sol de Manana du côté bolivien. Les sols passent du blanc au jaune, puis au rouge et au marron, avec des fumerolles énormes et des mares de boues bouillonnantes. On se retrouve dans un décor volcanique en plein désert, c’est magnifique. Il y a également le désert d’Atacama et son ciel, qui est l’un des plus purs au monde ! C’est incroyable pour l’observation des étoiles. Un soir, on part observer les étoiles avec un astronome, un vrai passionné, qui a construit lui-même ses télescopes. Le ciel est incroyablement étoilé, on voit la voie lactée, les constellations, les trous noirs. Il y a plein de choses à voir, c’est très intéressant et surtout, très accessible. Enfin, je pense à la nuit que nous avons passée dans la paisible communauté de Tomarapi, que nous avons rejoint après une longue piste. Ce petit village bolivien avec ses maisons traditionnelles, sa petite église et ses alpagas, au pied du volcan Sajama, formait un paysage de carte postale. C’était magique.”

“Quand on se rend dans le désert, on pense qu’il n’y a rien. Mais c’est tout l’inverse ! Ce qui surprend, c’est que malgré l’aridité et l’altitude élevée de cette partie de l’Altiplano, il y ait autant d’animaux. On a croisé des renards, des vigognes, des nandous (autruches), des viscachas, des flamants roses et beaucoup d’oiseaux.”

“Entre le désert d’Atacama au nord du Chili et le Sud Lipez en Bolivie vous allez découvrir des paysages très diversifiés et grandioses grâce à un itinéraire parfaitement optimisé pour 2 semaines. J’ai déjà effectué de nombreux voyages en Amérique du Sud et ailleurs, et pour moi, ce sont parmi les plus beaux paysages au monde. Ce voyage est un must, à faire au moins une fois dans sa vie.”