Portrait de voyageuse - Rendez-vous avec Catherine

Elle fête ses 10 ans de voyages avec Atalante, nous avons eu la chance d’interviewer Catherine, l’une de nos ambassadrices. Infatigable voyageuse, elle nous a confié ses plus beaux souvenirs de voyages en petit groupe, ses rencontres, ses coups de cœurs… mais aussi ses prochains rêves d’aventures…

“Je m’appelle Catherine, j’ai 55 ans, je vis en couple avec David depuis plus de 34 ans et nous avons 2 enfants qui sont grands maintenant. J’habite à Antibes et je travaille dans un groupe de protection sociale, sur la mise en œuvre de contrats d’assurances.
Nous adorons les voyages et depuis que nos enfants sont grands, nous partons dès que possible, à vélo, à pied, en raquettes, en kayak…”

“Voyager m’a toujours fait rêver ! Pourtant, ce n’était pas quelque chose qui se faisait dans ma famille et lorsque j’étais jeune, ce n’était pas aussi facile que maintenant. Mais depuis que j’ai commencé, j’adore voyager ! Ça paraît incroyable de se retrouver aussi loin dans le monde pour voir toutes ces choses. J’aime l’idée de découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles habitudes… J’aime m’immerger autant avec les yeux qu’avec l’environnement ou la gastronomie. Ça me donne l’impression que la vie est plus intense, que le temps prend plus de consistance et que je m’enrichis de toutes ces nouveautés qui se présentent à moi.”

“J’aime la convivialité du petit groupe et partager ces voyages avec des gens qui ont les mêmes valeurs, la même vision du voyage. On a l’impression d’exister pour les autres, chacun trouve sa place dans le groupe, alors que lorsqu’on part dans des voyages organisés avec de plus grands groupes, les gens ont tendance à se replier sur eux-mêmes. Dans notre quotidien, on a l’occasion d’échanger avec nos voisins, nos collègues de travail, qui ont finalement une vie assez proche de la nôtre. Voyager en petit groupe nous permet de rencontrer d’autres profils, qui ont des vies très différentes et d’avoir des échanges très riches. Au-delà de l’endroit visité, cela me donne la sensation de m’élargir et que le monde qui m’entoure est plus grand. En vacances, on laisse ses soucis derrière soi, et même quand il y a des conditions parfois un peu plus difficiles, il reste la partie légère du voyage, ce lâcher-prise, ces moments de partage dont on profite ensemble.
Lorsqu’on voyage en petit groupe, le guide est là pour orchestrer l’ensemble. Il n’y a pas la difficulté de devoir se mettre d’accord sur ce que l’on va faire, on est déchargés de ça et c’est très agréable. C’est lui l’expert, il est là pour unifier le groupe.”

“J’ai aimé tous mes voyages, mais j’ai un souvenir vraiment particulier de mon voyage en Grèce. On est partis quand c’était le week-end de Pâques en France, et comme les fêtes pascales sont décalées en Grèce, toutes les églises étaient décorées. Le jeudi saint, on a assisté à la procession, je n’avais jamais vu quelque chose comme ça. C’était un moment fort après notre journée de marche au cœur des paysages volcaniques fabuleux de l’île de Milos...J’ai aussi beaucoup apprécié le circuit qu’on a fait à Cuba : j’adore danser et le guide nous a emmenés dans des endroits pour danser la salsa ! Il a même dansé avec nous, ce sont de chouettes souvenirs. Je me souviens aussi de la journée qu’on a passée à Caleta Buena, dans une petite crique d’une beauté incroyable. C’est l’un des plus beaux endroits de bord de mer que j’ai pu voir dans ma vie !Le Cap-Vert, notamment l’île de Santo Antao, était aussi une belle découverte. J’ai été émerveillée par les sentiers de randonnée pavés de tout petits cailloux sur des longueurs très impressionnantes et aussi par les piscines naturelles en forme de vasques aménagées pour se baigner en bord de mer. Je me souviens d’une soirée durant laquelle un petit groupe est venu jouer de la belle musique capverdienne pendant qu’on dînait.”

“Je me souviens des pique-niques du midi à Hossa, en Finlande. Le matin, on partait avec nos sandwichs dans nos sacs à dos, qui gelaient toute la matinée avec le froid. Le midi, on s’arrêtait dans des fire places, le guide allumait un feu et on faisait réchauffer nos sandwichs pour les manger bien chauds, avec le fromage qui fond. D’ailleurs le guide emportait toujours une bouilloire avec lui pour nous préparer des soupes chaudes, j’en garde un souvenir émerveillé, mieux que du foie gras au restaurant ! J’aime cette attention au fait que ça soit chaleureux : on ne prend pas juste une barre vitaminée au cours de notre journée de marche.
Aussi, j’ai été impressionnée par notre visite d’un volcan à la Palma, l’an dernier. La guide nous a emmenés jusqu’à l’endroit où il était entré en éruption 1 an auparavant et où il y avait eu la coulée de lave. C’était vraiment impressionnant : on passait d’une zone avec plein de petites maisons avec petits jardins les unes à côté des autres et d’un coup, plus rien ! Il y avait juste cette étendue de lave comme un mur et un désert sur toute la zone de la coulée.”

“Oui, en Italie, nous avons déjà visité les îles éoliennes, la côte Amalfitaine et les Cinque Terre. Comme notre premier voyage nous a laissé un très beau souvenir, j’aimerais beaucoup retourner en Grèce au moment des fêtes de Pâques.”

“Dans les montagnes du nord du Vietnam, nous avons dormi chez l’habitant, c’était génial ! J’étais un peu stressée avant de partir, car j’avais peur de manquer de confort, mais finalement, j'ai adoré ! On était installés dans un village de l’ethnie Dao. Les logements se situent au premier étage, avec un plancher en bambou sur lequel ils arrivent à faire un feu pour cuisiner. Nous avons partagé le repas assis au milieu de cette grande pièce, le guide traduisait nos échanges avec les locaux, c’était une très belle rencontre. Au Vietnam, les gens sont souriants et échangent volontiers. Lors d’une randonnée dans les montagnes, 3 mamies sont venues à ma rencontre, je leur ai demandé si elles étaient d’accord que je les prenne en photo, elles étaient contentes, on a même fait des selfies ensemble. C’est l’endroit où j’ai fait le plus de rencontres. La campagne vietnamienne est très habitée, on croise partout les locaux qui passent avec leurs buffles. Le fait d’arriver à pied, de manière douce, nous rend plus accessibles et nous permet de prendre plus de temps pour voir les villages et rencontrer les populations locales.À Cuba aussi, nous avons dormi chez l’habitant. La dame qui nous accueillait était vraiment sympa et comme je parle espagnol, je pouvais échanger directement avec elle, on a parlé de nos familles... Sa fille faisait des bracelets avec des graines que je trouvais très jolis, quand je lui ai demandé combien elle m’en vendrait un, elle m’a répondu “ ce que vous voulez”. Je lui ai donné 3 pains de savons, elle avait l’air si heureuse !”

“Je me souviens de la randonnée Tongariro Crossing, en Nouvelle-Zélande. Très impressionnante d’un point de vue nature, on est montés vers les volcans, dans des décors grandioses, avant de redescendre le long du volcan dans la cendre volcanique. C’était drôle, on avait l’impression de marcher dans la neige, dans la poudreuse. En bas de cette descente, on arrivait sur des lacs aux couleurs extraordinaires. En Patagonie, on a fait une très belle randonnée dans le parc national Torres del Paine, du côté chilien. Cette randonnée et les paysages de tout le site du parc étaient magnifiques, avec des lacs bleu turquoise, des cimes enneigées… J’ai aussi été impressionnée par la randonnée qu’on a faite à Ushuaïa. Il y avait vraiment cette impression de bout du monde, avec des paysages étonnants. Ça m’a donné la sensation étrange d’être dans un endroit qui ressemble à chez nous… tout en étant quand même différent. Mais des belles randonnées, j'en ai fait plein avec Atalante… Des treks dans les bambous au Vietnam, les balades en raquettes sur les lacs gelés, en Finlande, au milieu des grandes étendues toutes blanches qu’on a l’impression d’être les premiers à découvrir…”

“Tous les voyages me surprennent un peu, car je ne potasse pas… donc je suis surprise à tous les coups ! Je regarde la température pour pouvoir préparer ma valise, je fais attention aux dénivelés et aux temps de marche pour que ça ne soit pas d’un niveau trop difficile pour moi… Mais à part ça, j’aime me laisser surprendre par le programme et je trouve ça très agréable de se laisser porter par le guide.
Mais quand même, je me souviens d’une nuit passée à Madère dans une immense roseraie. Il y avait vraiment des rosiers de partout, de toutes les couleurs… C’était un endroit absolument magnifique, je ne m’y attendais pas : même avec un temps gris, c'était grandiose !Il y avait aussi cet hébergement à Buenos Aires : on dormait dans une ancienne bibliothèque avec des chambres compartimentées séparées par des portes vitrées comme dans les anciens appartements. Entourés de tous ces livres, on avait vraiment la sensation d’être dans un endroit authentique, une belle surprise !”

“Prenez le temps de choisir votre circuit en fonction de votre niveau de marche. Quand on a été explorer la côte Amalfitaine, une dame s’était inscrite en derrière minute et n’avait pas compris qu’il y aurait des randonnées et qu’il faudrait marcher… Bien pratiques pour pouvoir dormir plus facilement n’importe où, je vous conseille d’emporter un masque et des bouchons d’oreilles.
Renseignez-vous sur la météo pour prévoir ce qu’il faut comme vêtements et équipements et n’oubliez pas votre chargeur d’appareil photo, ce serait dommage de ne pas pouvoir immortaliser vos souvenirs ! Mais bon, surtout, partez tranquilles… Les guides nous prennent en charge et se débrouillent pour qu’on passe un bon moment, vous ne devriez pas être confrontés à beaucoup de mauvaises surprises !”

“Je rêve d’aller en Écosse. On nous a conseillé le mois de mai, qui serait parfait pour profiter du voyage tout en évitant les midges. J’attends qu’un séjour se confirme ! En janvier, j’aimerais bien découvrir l’Égypte, et faire le circuit pharaonique de 2 semaines en felouque, ou pourquoi pas l’Algérie ? Selon Nicolas, créateur de voyages Atalante, m’a confié que le Sahara algérien serait le plus beau désert du monde. Pour moi qui n’ai jamais été dans un désert, ça me donne envie. La Mongolie aussi me plairait beaucoup pour un voyage en juin, ou peut-être la Kirghizie, dont les paysages sont plus variés d’après ma conseillère voyages.”

À très vite pour de nouvelles anecdotes !