Elle voyage avec nous depuis plus de 15 ans et ne compte plus le nombre de voyages Atalante qu’elle a vécu, Nicole fait partie de nos voyageuses les plus fidèles. Elle a accepté avec plaisir de partager avec nous ses plus beaux souvenirs de voyages, mais aussi ses conseils, afin que nous puissions à notre tour partager sa belle expérience avec vous.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
“Je m’appelle Nicole, j’ai bientôt 64 ans et j’ai une fille de 30 ans. J’ai beaucoup travaillé dans le secteur hospitalier et médico-social et je prends ma retraite dans quelques jours, qui sera bienvenue ! Tout au long de ma carrière professionnelle, je me suis beaucoup investie, j’ai eu beaucoup de postes à responsabilités alors, j'ai souvent eu envie de voyager. Ça me permet de m’évader de toutes ces responsabilités.”
Combien de voyages as-tu eu l’occasion de réaliser ?
“Je me suis un peu posé la question, mais j’avoue que je ne sais plus… Je pense avoir testé entre 10 et 15 voyages Atalante. Lorsque je réfléchis à mon prochain voyage, la première chose que je fais, c’est regarder le site Atalante. C’est un organisme que j’ai découvert il y a un certain nombre d’années maintenant, et je n’ai jamais été déçue, je suis une vraie fidèle.”
Depuis combien d’année voyages-tu ?
“Le premier voyage Atalante que j’ai fait devait être le Maroc. Pendant une longue période, du moins quand ma fille était petite, je n’ai pas voyagé. J’avais fait quelques voyages en étant plus jeune, mais j’ai vraiment commencé à voyager de façon plus régulière à partir de 2007. J’ai même entraîné ma fille sur 2 voyages, un à Bali, en Indonésie, et un en Namibie, pour ses 18 ans et ses 20 ans. Elle a adoré, et on peut dire que je lui ai donné le virus ! Quand on commence à voyager, on a toujours envie de repartir pour découvrir d’autres choses.”
Qu’est-ce qui t’a donné envie de voyager ?
“L’envie de découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux paysages. Ça permet de relativiser les difficultés que l’on peut rencontrer dans sa vie quotidienne. Quand on voit que dans certains pays les gens ont très peu et sont pourtant très heureux et partagent avec nous tout ce qu’ils ont, ça donne envie de relativiser beaucoup de choses au retour. Ça a pu m’arriver d’aller dans de très beaux hôtels, mais j’apprécie aussi le confort plus spartiate. Pour moi, c'est aussi ça le voyage, l’aventure.”
Pourquoi partir en voyage organisé en petit groupe ?
“Pour plus de convivialité. Quand je voyais les cars de voyageurs de 50 personnes, je ne me voyais pas du tout dans ce type de voyage. C’est un tout autre concept, moi j’ai plutôt envie de contact, de relationnel, et ça permet de rencontrer des gens issus de milieux différents. Je pense que les gens qui voyagent en petit groupe partagent un peu les mêmes valeurs. On fait de belles rencontres, et souvent, on garde contact. Il m’est même arrivé de repartir avec des gens que j’ai connus sur un précédent voyage Atalante, et j’ai parfois gardé de très bonnes relations avec des personnes rencontrées lors de ces différents voyages.
Aussi, chaque voyageur rencontré sur un circuit peut nous donner envie de découvrir d’autres pays. Chacun a ses propres anecdotes, ses propres souvenirs, ça ouvre la voie à de nombreux échanges très enrichissants, de beaux moments de partage.”
Pourquoi avoir choisi Atalante ?
“Je ne me souviens plus vraiment de la façon dont j’ai connu Atalante. Je me souviens que j’avais été à l’agence de Paris, car j’habite en région parisienne. J’y suis d’ailleurs allée plusieurs fois.
C’est un type de voyage que j’aime bien, avec toujours la présence d’un guide francophone qui permet d’être plus à l’aise dans le pays, en levant la barrière de la langue. Ce que j’aime aussi chez Atalante, c’est la visite de sites touristiques bien sûr, mais pas que. On est toujours un peu en dehors des sentiers battus, on fait des rencontres avec les locaux, on est même parfois accueillis chez eux. Il y a aussi différents niveaux de randonnée et des voyages découvertes sans rando. Je trouve ça bien que chaque voyage soit adapté à la condition physique de chacun.”
Quels sont tes pays coups de cœur ?
“Je dirais la Mongolie parce que c’est vraiment un pays qui bénéficie de beaucoup d’espaces et de nature et j’ai partagé mon voyage avec un groupe extraordinaire. On s’est d’ailleurs revus pendant plusieurs années après. La Patagonie, toujours pour les espaces et la beauté des paysages, et cette impression d’être au bout du monde. J’avais choisi un circuit qui, à la fin, faisait une étape aux chutes d’Iguaçu. C’était un très beau moment.
Je dirais aussi la Birmanie, parce que j’ai survolé le site archéologique bouddhique de Bagan en montgolfière, c’était super, magique. Notre guide était très sympa, je l’ai même accueilli chez moi quelques jours quand il est venu en France et on continue de communiquer de temps en temps par mail pour avoir des nouvelles.L’Iran aussi, parce que ça n’a rien à voir avec l’idée qu’on se fait de ce pays et les iraniens sont curieux de connaitre pourquoi nous avons souhaité connaitre leur pays, ils sont très accueillants et extrêmement gentils.Bien plus proche de nous, j’ai aussi beaucoup apprécié les Pays Baltes, il y a beaucoup de belles choses à voir tant d’un point de vue culturel que géographique.
J’avais aussi le rêve d’aller au Taj Mahal, donc quand je suis allée au Ladakh, j’ai pris l’extension pour le visiter. C’est vrai que réaliser ce rêve était très important pour moi.Et puis bien sûr les 2 voyages que j’ai partagés avec ma fille, en Namibie et à Bali, restent de très beaux souvenirs…”
Je dirais aussi la Birmanie, parce que j’ai survolé le site archéologique bouddhique de Bagan en montgolfière, c’était super, magique. Notre guide était très sympa, je l’ai même accueilli chez moi quelques jours quand il est venu en France et on continue de communiquer de temps en temps par mail pour avoir des nouvelles.L’Iran aussi, parce que ça n’a rien à voir avec l’idée qu’on se fait de ce pays et les iraniens sont curieux de connaitre pourquoi nous avons souhaité connaitre leur pays, ils sont très accueillants et extrêmement gentils.Bien plus proche de nous, j’ai aussi beaucoup apprécié les Pays Baltes, il y a beaucoup de belles choses à voir tant d’un point de vue culturel que géographique.
J’avais aussi le rêve d’aller au Taj Mahal, donc quand je suis allée au Ladakh, j’ai pris l’extension pour le visiter. C’est vrai que réaliser ce rêve était très important pour moi.Et puis bien sûr les 2 voyages que j’ai partagés avec ma fille, en Namibie et à Bali, restent de très beaux souvenirs…”
Peux-tu nous raconter les plus belles expériences que tu as vécues ?
“Le survol en montgolfière de Bagan, c’est vraiment splendide. On se lève tôt le matin pour assister au lever du soleil sur ces temples, ça reste un souvenir très marquant.
J’ai un souvenir rigolo aussi, c’est quand on a appris à faire des momos au Ladakh. Les momos sont des raviolis tibétains. C’était drôle dans la mesure où on n’était pas très doués, mais on a quand même réussi à en faire avec l’aide des locaux et ça c’était une chouette expérience.
Je dirais aussi en Mongolie, on partageait un habitat sous yourte avec une famille, et quand on est arrivés de randonnée, on s’est présentés à la yourte familiale. À l’entrée, on a vu une chèvre coupée en 2, avec plein de sang qui coulait. On nous a dit que c’était le repas du soir, un repas de fête en l’honneur de notre venue. Ils avaient prévu de sacrifier la chèvre pour l’occasion, et c’était un des meilleurs repas que j’ai pu faire de tout le voyage. Évidemment, ils ont partagé le repas avec nous, qu’ils avaient cuit sur des pierres au feu de bois, c’était vraiment extraordinaire. À la fin de la soirée, on a joué avec les enfants à des jeux de société. On ne comprenait pas tout, mais ce n’était pas grave, c’était rigolo. Ce sont de vrais beaux moments de partage.”
T’est-il déjà arrivé de voyager plusieurs fois dans le même pays ?
“C’est plutôt rare. Peut-être dans des pays proches comme l’Italie, où j’ai eu l’occasion de randonner dans les Cinq Terre et sur la côte Amalfitaine. Parfois, quand je rentre d’un voyage qui m’a beaucoup plu, je me dis qu’il faudrait que je retourne dans ce pays une prochaine fois, mais finalement, j'ai toujours envie de voir ailleurs. Ça donne toujours envie de connaître autre chose.”
Quelles sont les rencontres qui t’ont le plus marquée pendant tes voyages ?
“Sur l’île de Nusa Penida, en Indonésie, nous faisions partie des premiers chanceux à pouvoir voyager sur l’île. Il n’y avait même pas encore d’eau chaude. On a d’ailleurs vu des raies mantas, c'était vraiment extraordinaire. Dans l’après-midi, j’ai fait la rencontre d’une dame sur un bord de plage, qui était en train de piler des céréales avec un gros mortier, dans un seau. C’était une dame très âgée, toute ridée, on ne s’est pas du tout compris, mais il y a quand même eu un échange très intense, ne serait-ce qu’avec les sourires. Je lui ai demandé si je pouvais essayer de faire la même chose qu’elle. Elle a rigolé, m’a autorisé à le faire. Ça reste un moment magique, car même sans partager la langue, on a tout de même pu échanger et partager ce beau moment.
En Iran aussi, j’ai le souvenir que j’avais rencontré des femmes qui étaient étonnées par ma tenue. Il y a évidemment une certaine tenue à adopter lorsqu’on voyage dans ce pays. J’avais un pantalon noir assez large et qui s’ouvrait. Un groupe de femme est donc venu me voir, elles demandaient à prendre des photos, s’intéressaient à savoir pourquoi j’étais venue en Iran. Je leur ai fait voir ce pantalon, elles étaient éblouies par le fait qu’on puisse avoir un pantalon qui s’ouvrait et se fermait de cette manière. Je garde le souvenir de ces femmes très joyeuses, très apprêtées, avec leur voile bien sûr. Elles étaient bien maquillées, faisaient très attention à elle et… Elles ont adoré mon pantalon !”
Peux-tu nous parler d’une randonnée qui t’a marquée ?
“En Patagonie, je me suis un peu surpassée. Il y avait un dénivelé de plus de 1 100 mètres. Je fais un peu de sport, mais pour moi, c'était beaucoup, mais je voulais vraiment y arriver. À un moment, j'ai cru qu’on était arrivés, et en fait pas du tout… Le guide m’a motivée et encouragée et en fait, une fois en haut, le paysage était tellement magnifique que je n’ai pas regretté. Le rôle du guide est capital, surtout dans ces moments. Seule, j'aurais probablement laissé tomber, mais j’ai senti que je m’étais dépassée grâce à lui et ça fait toujours plaisir.”
Peux-tu nous raconter des moments mémorables que tu as pu vivre lors de tes voyages ?
“Les souvenirs sont multiples, c’est toujours compliqué d’en choisir un plutôt qu’un autre. C’est toujours surprenant de rencontrer des gens aussi heureux alors qu’ils n’ont quasiment rien. À Bali, on a fait une randonnée pour voir le lever du soleil sur le volcan du Mont Batur. Lors de la redescente, on a croisé une toute petite fille, à moitié habillée, les fesses par terre avec une boule de riz dans la main, c’était poignant. La randonnée était vraiment superbe, mais ce contraste-là avec cette petite fille qui avait l’air très heureuse sans rien, ça nous nourrit aussi quelque part, ça nous permet de relativiser sur beaucoup de choses quand on revient.”
As-tu une anecdote à nous raconter ?
“En Namibie, on a vu un troupeau d’éléphants qui se baignait à un point d’eau, c’était absolument magnifique. C’était normalement l’heure de rentrer manger, donc le guide nous l’a proposé, mais tout le monde a répondu “non, on reste, c'est trop beau, tellement inattendu”. Tout à coup, il était soulagé, et nous a expliqué que quelque temps auparavant, il accompagnait un groupe qui était aussi devant une scène animale extraordinaire, mais ils ont préféré partir pour aller manger. C’est quelque chose que je ne peux pas comprendre… Pour moi, on peut manger à n’importe quelle heure, ce n’est pas un souci, surtout quand on a la chance d’être devant une scène aussi extraordinaire !
Durant ce voyage, j’étais donc avec ma fille, qui a fêté ses 20 ans. On était en itinérance, mais notre guide, Sylvain, avait réussi à lui faire un gâteau au chocolat, dont elle se souviendra toute sa vie !”
Qu’est-ce qui t’a le plus surprise ?
“Parfois, on se rend compte que sur ce type de voyage, les gens s’inscrivent sans vraiment faire attention au niveau de marche requis. Ça m’est déjà arrivé d’avoir dans mon groupe des personnes qui n’étaient pas du tout prêtes pour randonner et qui n’avaient même pas l’équipement minimum. C’est surprenant.
Aussi, il y a certaines choses qui ne sont pas inscrites dans le descriptif du voyage, qui s’avèrent être souvent de très bonnes surprises. Le guide le fait généralement en fonction du groupe. Je me souviens en Namibie, Sylvain nous avait dit “bon, ce n’est pas dans le descriptif du circuit, mais si vous êtes partants, on peut faire un bivouac en pleine nature !” Bien sûr tout le monde était d’accord et on s’est retrouvés dans un endroit improbable. Sylvain nous avait expliqué qu’il fallait vraiment éviter de sortir de sa tente la nuit. Cette nuit-là, évidemment, j’ai eu besoin de sortir rapidement… Et le lendemain, il nous a montré des traces d’un animal, peut-être une hyène, qui était venu près de la tente ! Rétrospectivement, j’ai eu un peu peur, mais c’était une de ces expériences qui ne sont pas prévues et qu’on a adoré. Au Québec aussi, on a vu un ours : on avait respecté toutes les consignes de sécurité, mais en allant en direction des sanitaires, on était 2, et d’un seul coup, on a croisé un ours qui traversait pour rejoindre la forêt avec tous ses petits et qui nous a regardé. J’ai réussi à poser mes affaires et prendre vite une photo de ce moment incroyable !”
Aussi, il y a certaines choses qui ne sont pas inscrites dans le descriptif du voyage, qui s’avèrent être souvent de très bonnes surprises. Le guide le fait généralement en fonction du groupe. Je me souviens en Namibie, Sylvain nous avait dit “bon, ce n’est pas dans le descriptif du circuit, mais si vous êtes partants, on peut faire un bivouac en pleine nature !” Bien sûr tout le monde était d’accord et on s’est retrouvés dans un endroit improbable. Sylvain nous avait expliqué qu’il fallait vraiment éviter de sortir de sa tente la nuit. Cette nuit-là, évidemment, j’ai eu besoin de sortir rapidement… Et le lendemain, il nous a montré des traces d’un animal, peut-être une hyène, qui était venu près de la tente ! Rétrospectivement, j’ai eu un peu peur, mais c’était une de ces expériences qui ne sont pas prévues et qu’on a adoré. Au Québec aussi, on a vu un ours : on avait respecté toutes les consignes de sécurité, mais en allant en direction des sanitaires, on était 2, et d’un seul coup, on a croisé un ours qui traversait pour rejoindre la forêt avec tous ses petits et qui nous a regardé. J’ai réussi à poser mes affaires et prendre vite une photo de ce moment incroyable !”
Quels conseils donnerais-tu à nos futurs voyageurs ?
“Pour le coup, de bien faire attention au niveau de difficulté du circuit choisi, pour qu’il soit adapté à sa condition physique, histoire de ne pas se pénaliser ou de pénaliser le groupe. C’est important de se connaître pour s’engager sur un circuit qui nous correspond. Et puis, ne pas trop se charger en vêtement. On se rend compte qu’en faisant un peu de lessive au cours du séjour, on met toujours les mêmes tenues. C’est donc un peu bête de se charger pour rien.
Aussi, savoir oublier son téléphone portable. Je me rends compte que la première chose qu’on demande quand on arrive dans un hôtel, c'est le code wifi. C’est vrai que parfois, on a besoin de continuer à se connecter, mais de temps en temps, il faut savoir couper, s’autoriser à le faire. Ainsi, on se rend compte qu’on profite vraiment mieux du moment. C’est une parenthèse qu’on doit s’accorder et qui est importante.”
Aussi, savoir oublier son téléphone portable. Je me rends compte que la première chose qu’on demande quand on arrive dans un hôtel, c'est le code wifi. C’est vrai que parfois, on a besoin de continuer à se connecter, mais de temps en temps, il faut savoir couper, s’autoriser à le faire. Ainsi, on se rend compte qu’on profite vraiment mieux du moment. C’est une parenthèse qu’on doit s’accorder et qui est importante.”
Pour finir, quelles sont les prochaines destinations qui te font de l’œil ?
“Beaucoup ! Vietnam, Laos, Cambodge, que je ne connais pas du tout. J’ai aussi rencontré Nicolas, le créateur de voyages Afrique, qui m’a beaucoup parlé de l’Algérie, c’est tentant. L’Ouzbékistan, même si j’ai déjà été en Iran, je pense que ça doit être très intéressant. Après, je pense aussi à m’inscrire sur des randonnées en France cet été, pour sortir un peu de l’effervescence de Paris pendant les Jeux Olympiques… Il y a vraiment beaucoup de pays qui sont moins connus qui me tentent, comme la Pologne. Je suis certaine qu’ils ont beaucoup à offrir. J’aime aller dans des pays où pour le moment, il n’y a pas encore trop de développement touristique. La Birmanie et l’Iran m’avaient attiré pour leur authenticité : quand il y a beaucoup de monde, ce n’est plus pareil, il n’y a plus la même relation avec les locaux.Et puis je ferai partie de l’ETI, Escapade en Terre Inconnue en septembre, j’ai hâte de vivre l’expérience et de découvrir la destination secrète !”