Partie en septembre dernier en Tanzanie, Rosa nous raconte son voyage de 2 semaines, des safaris dans les parcs nationaux aux plages de Zanzibar. Entre randonnée et observation des animaux de la savane, elle revient sur les moments forts qui ont marqué son voyage.
Avez-vous déjà été en Tanzanie ? Si oui, pourquoi vouloir y retourner ? Si non, qu’est-ce qui vous a donné envie d’y aller ?
Je n’ai jamais été en Tanzanie, c’était la première fois. J’ai choisi la Tanzanie et ce circuit en particulier pour le combiné Tanzanie/Zanzibar. Je voulais vraiment découvrir l’Afrique, la vie sauvage, le contact avec les animaux.
Quelle est votre plus belle rencontre ?
Sans hésitation, la rencontre avec les animaux dans le parc de Tarangire. Ce parc est un peu comme la cerise sur le gâteau, en fin de voyage. Si on n’a pas vu d’animaux avant, ici, on est certain d’en voir ! Je me souviens particulièrement d’un moment, où tous les animaux étaient groupés, tel un tableau, on aurait dit qu’ils posaient pour nous : les buffles au premier plan qui nous regardaient, les éléphants en toile de fond qui défilaient, les zèbres qui sortent de nulle part et les oiseaux qui volaient dans tous les sens. On aurait dit une représentation, comme une ovation, la dernière avant de partir. C’est la plus belle image de ce voyage que je vais garder.
Quelle est votre plus belle randonnée ?
La randonnée dans les gorges d’Oldupai. On marche au milieu de canyons, dans l’eau, parfois avec de l’eau jusqu’à la taille, en compagnie de notre guide Massaï, jusqu’à de belles cascades.
Quel est votre moment le plus mémorable ?
Dormir en tente, sans protection, au milieu du parc de Serengeti. Quand les lumières s’éteignent, on aperçoit des petits yeux dans la nuit. On entend les rugissements des lions, c’est vraiment une expérience à vivre. Il y a également tous les oiseaux qui dorment dans les arbres, c’est super mignon. En pleine nuit, des hyènes et des buffles sont venus manger les épluchures de fruits jetées par les cuisiniers, juste derrière nos tentes. Il y avait un porc-épic aussi, qui n’était visiblement pas très content, car il s’est mis à grogner comme un enfant et hérisser ses pics, c’était assez drôle. Bien entendu, nous restons à bonne distance des animaux pour ne pas les déranger et les observer en toute quiétude et toute tranquillité. Les hyènes sont peureuses, elles ne s’approchent pas et les buffles ne faisaient même pas attention à nous. Seul le marabout, un grand oiseau, n’avait pas peur et s’est approché un peu. Puis le matin venu, on assiste au lever du soleil avec, au loin, des montgolfières qui s’envolent, c’est magique.
Quels sont vos coups de cœur ?
Les éléphants. C’était mon rêve de les rencontrer. Dans le parc de Tarangire, on a pu les observer se balader, boire, et même traverser juste devant nous. Il y avait toute la famille du bébé à la grand-mère, c’était majestueux.
Lors d’un safari, on a vu un léopard qui mangeait une gazelle dans un arbre. Puis, une lionne est venue le déranger. Elle a grimpé pour récupérer la proie au léopard. Il faut savoir que le parc Serengeti s’étend sur plus de 14.000 km², c’est immense et ce n’est donc pas évident de voir les animaux. Alors voir une telle scène, c’était une chance. Même le guide a dit qu’en 8 ans, il n’avait jamais vu ça.
Lors d’un safari, on a vu un léopard qui mangeait une gazelle dans un arbre. Puis, une lionne est venue le déranger. Elle a grimpé pour récupérer la proie au léopard. Il faut savoir que le parc Serengeti s’étend sur plus de 14.000 km², c’est immense et ce n’est donc pas évident de voir les animaux. Alors voir une telle scène, c’était une chance. Même le guide a dit qu’en 8 ans, il n’avait jamais vu ça.
Qu’est-ce qui vous a le plus surprise ?
Je ne m’attendais pas à voir du plastique sur les plages et dans les villages. Autant dans les parcs nationaux, c’est très propre, autant dans les villages ruraux, les locaux jettent les bouteilles plastiques dans la nature. En questionnant le guide, il m’expliquait que les bergers sortaient les troupeaux le matin et partaient avec des bouteilles d’eau. Quand ils ont terminé, ils jettent les bouteilles d’eau dans la nature. À l’inverse, j’ai vu des élèves ramasser des déchets avec leur institutrice, les choses sont en train de changer. En tout cas, quand on arrive à l’aéroport, aucun plastique n’est autorisé.
Que diriez-vous à nos futurs voyageurs pour leur donner envie de découvrir cette destination ?
Qu’ils peuvent y aller les yeux fermés ! Beaucoup de mes amis s’inquiétaient des maladies, des moustiques, des vaccins… il n’y a rien à se soucier de ce côté-là. Je n’ai pas vu un seul moustique de tout le voyage ! Bien sûr, on peut voir des reportages à la télé, c’est bien, mais ça n’a rien à voir avec la réalité. L’odeur de la savane, le contact avec la vie sauvage, c’est merveilleux. Tout au long du voyage, on est toujours en contact avec la nature, et voir défiler les animaux, c’est comme un documentaire à ciel ouvert, en live. C’est formidable. Tout comme le travail et l’effort de protection des parcs envers la faune, c’est porteur d’espoir.