Chez Atalante, notre raison d’être est la suivante : “voyager à la rencontre de la nature et des hommes pour rendre le monde meilleur”. Il est donc à la fois évident et essentiel pour nous de vous accompagner vers un tourisme plus vertueux. Partir en trek, c’est aller au contact de la nature et s’émerveiller de tout ce qu’elle a à nous offrir. Il existe des manières simples de pouvoir profiter de ces moments tout en agissant pour protéger la biodiversité des paysages qui nous entourent. Vous souhaitez limiter votre impact sur l’environnement lors de vos voyages trekking ? Nous vous proposons dans cet article, 5 gestes à adopter pour réaliser un trek éco-responsable.
1) Toucher “avec les yeux” !
Réduire l’impact de l’homme sur l’environnement pendant un trek, commence en respectant les sentiers de randonnée balisés : l’érosion du sol se limite ainsi au chemin emprunté, et permet à la végétation de continuer à pousser tranquillement tout autour, sans perturbation. S’il est donc entendu qu’il ne faut pas piétiner la flore rencontrée, il paraît alors logique de ne pas cueillir les fleurs et les plantes qui s’épanouissent autour de vous. C’est bien là, dans leur environnement naturel, qu’elles sont les plus belles ! On peut les admirer, les sentir et garder en mémoire leur beauté avec une seule règle en tête : “on touche avec les yeux” !Cette expression qu’on a tous entendu durant notre enfance pourra vous guider durant votre trek éco-responsable. Et si elle est applicable pour la contemplation de la flore locale, c’est aussi le cas, bien entendu, pour l’observation de la faune. Les animaux sauvages que vous aurez la chance de croiser sur votre chemin n’ont pas besoin d’être nourris avec une nourriture à laquelle ils ne sont pas habitués et qui pourrait les rendre malades. En les observant sans les déranger et sans chercher à les approcher, on profite de ce moment sans bouleverser leur mode de vie. Garder vos distances n’altérera certainement pas le souvenir impérissable que vous garderez de ces rencontres extraordinaires.
2) Ramasser et limiter ses déchets
La gestion des déchets lors de randonnées est un véritable sujet écologique, puisqu’ils sont l’une des plus grandes causes de pollution de la nature. Nous avons tous une idée de la lenteur extrême de biodégradabilité d’une bouteille en plastique jetée dans la nature, et de son impact sur l’écosystème environnant. Il est donc acquis qu’il est essentiel de ramener ses déchets avec soi. Mais ce qui vaut pour les déchets non biodégradables, vaut aussi pour les déchets biodégradables : l’idéal sera de rapporter TOUS vos déchets pour les trier et composter à votre retour. Pour aller plus loin, n’hésitez pas à ramasser aussi les déchets que vous pourriez trouver sur votre chemin et de ne pas les laisser traîner en pleine nature.S’équiper en contenants et vaisselles réutilisables est une alternative parfaite, qui permet de limiter les emballages et de fait les déchets générés lors de vos treks. La gourde filtrante sera ainsi un indispensable pour remplacer les bouteilles d’eau en plastique, que ce soit pour votre randonnée ou dans la vie de tous les jours.
3) Choisir un matériel de trekking éco-responsable
Cette démarche vers le zéro plastique va de pair avec un choix d’équipement de trekking éco-responsable. Que vous choisissiez un équipement de seconde main, en matières recyclées ou bien éco-conçu, il y a plusieurs options qui permettent de réduire le coût écologique des vêtements ou accessoires dont vous aurez besoin. De plus en plus de marques proposent des vêtements de randonnée plus respectueux de l’environnement, des labels ont ainsi été créés pour vous guider et vous aider à faire le meilleur choix. Leur qualité est aussi améliorée, ce qui vous assure une meilleure rentabilité de vos achats. Ce choix de matériel de trekking plus vertueux est lié au choix des produits d’hygiène. Produits solides, sans emballage, sans produit toxique, de nombreuses marques peuvent vous accompagner pour éviter de polluer la nature que vous allez traverser. Le fait-maison ayant le vent en poupe, vous pouvez aussi vous lancer dans la fabrication de vos propres produits respectueux de l’environnement, en suivant quelques-uns des nombreux tutoriels que vous trouverez sur internet.
4) Penser “local”
En France ou à l’étranger, il est possible de s’imprégner de la culture du pays visité et de découvrir de nouvelles saveurs tout en agissant pour la préservation de l’environnement. Ainsi, en privilégiant une alimentation à base de produits locaux, vous limiterez l’empreinte carbone importante des produits importés tout en soutenant l’économie locale et les petits producteurs de votre destination. Le choix de produits bio, assurant la non-utilisation de produits nocifs, contribue aussi à la préservation de la biodiversité des cultures agricoles. En étant accompagné d’un guide Atalante, vivant dans le pays qu’il aura plaisir à vous faire découvrir, vous agissez encore en faveur de l’économie locale. Cela vous permettra de joindre l’utile à l’agréable, en rencontrant, grâce à lui, des locaux, dans les villages, dans les marchés ou au détour des sentiers empruntés.
5) Maîtriser son empreinte carbone
Depuis la France, de nombreuses destinations sont faciles à rejoindre en train, bus ou vélo. Ces modes de transports “doux” sont de plus en plus plébiscités par les voyageurs souhaitant limiter leur empreinte carbone lors de leurs treks. En train, vous pouvez notamment rejoindre la majorité des pays européens, comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Suisse et bien d’autres encore. Mais parfois, l’avion est incontournable pour se rendre dans des destinations plus lointaines où vous pourrez vivre une expérience de trekking plus dépaysante. Il est alors possible de compenser ses émissions de CO2. C’est le choix que nous avons fait, chez Atalante : chacun de nos voyageurs compense son trajet aérien avec quelques euros qui sont reversés dans différents projets en faveur du développement des énergies renouvelables et de la protection de la biodiversité. Nous investissons ainsi dans des projets de micro centrales hydroélectriques au Chili et au Brésil, dans des projets de protection de la biodiversité et des forêts en Tanzanie et en Chine, ainsi que dans un projet de développement de centrale éolienne en Chine.
Vous l’aurez compris, il existe plein de petites actions simples à mettre en place lors de vos treks, permettant de réduire votre impact sur l’environnement traversé. Cette démarche vertueuse est une raison d’être pour Atalante, qui prône les voyages contribuant à rendre le monde meilleur. Vous pourrez en apprendre davantage sur les actions que nous soutenons en lisant la charte du voyage responsable. Celle-ci a été mise en place pour aider nos voyageurs à agir de manière éco-responsable lors de leur expérience de trekking en petit groupe avec Atalante.
Crédits photos : Dennisvdwater, Pixabay, Joel Carillet & Dmtrypichugin