Au Cap-Vert, Diddy connaît tout le monde et est connu de tous ! Responsable de notre agence locale sur place, guitariste et chanteur à ses heures perdues, il fait avant tout partie de nos meilleurs guides Atalante. Depuis plus de 10 ans, il fait l’unanimité auprès de nos voyageurs à qui il transmet avec passion son amour pour ces îles qu’il connaît par cœur et à qui il permet de vivre de beaux moments de partage avec les populations locales.
Il répond aujourd'hui à nos questions sur son parcours et son métier de guide au Cap-Vert.
Peux-tu te présenter et raconter ton parcours à nos voyageurs ?
“Je m’appelle Anilton Fortes, mais tout le monde m’appelle Diddy. Je suis né à Mindelo, sur l’île de São Vicente, et je vis avec ma famille sur l’île de Santo Antao. J’ai fait des études de commerce, puis j’ai travaillé dans l’informatique, avant de devenir guide.
Je m’occupe aussi de la logistique et des réservations sur place, car je suis le responsable de notre agence locale Altaï Cabo Verde, depuis quelques années.”
Je m’occupe aussi de la logistique et des réservations sur place, car je suis le responsable de notre agence locale Altaï Cabo Verde, depuis quelques années.”
Depuis combien de temps es-tu guide au Cap Vert et qu’est-ce qui t’a donné envie d’être guide ?
“Je travaille en tant que guide touristique depuis 2010 et depuis que j’ai commencé, j’ai toujours eu de bonnes surprises car la plupart des voyageurs sont adorables. Je partage l’esprit d’Atalante, avec les notions de partage et de rencontre. Avant de devenir guide, je travaillais toujours derrière des ordinateurs, mais j’avais envie d’être avec des gens et de leur faire découvrir mon pays, sa faune, sa flore, ses habitants... Je parlais déjà un peu français et anglais, ça m’a aidé à changer de métier.”
Qu’est-ce qui te plaît dans ton métier ?
“Tout me plaît ! J’aime beaucoup découvrir des choses et interagir directement avec les voyageurs : j’adore discuter, partager, échanger des idées… Ce sont mes points forts !
Presque tous les voyageurs sont cools, mais même les plus stressés au départ reviennent toujours heureux de leur découverte du Cap-Vert.
Ce que je préfère, c’est guider dans la montagne, car j’aime cet environnement, j’aime être dans la nature. Être guide d’aventure au Cap-Vert, c’est vraiment avoir une vie privilégiée. Je n’ai pas de souvenirs précis de mon travail, mais j’ai toujours de bons souvenirs avec tout le monde.”
Presque tous les voyageurs sont cools, mais même les plus stressés au départ reviennent toujours heureux de leur découverte du Cap-Vert.
Ce que je préfère, c’est guider dans la montagne, car j’aime cet environnement, j’aime être dans la nature. Être guide d’aventure au Cap-Vert, c’est vraiment avoir une vie privilégiée. Je n’ai pas de souvenirs précis de mon travail, mais j’ai toujours de bons souvenirs avec tout le monde.”
À quoi ressemble une journée type d'un guide d'aventure au Cap Vert ?
“Pour bien commencer la journée, tout le petit groupe se retrouve pour un petit-déjeuner. Après un briefing, on part en randonnée, et il peut aussi y avoir des transferts le matin ou l’après-midi.
Dans la journée, j’aime bien rencontrer les locaux et discuter avec eux, ou bien montrer aux voyageurs comment les gens travaillent la terre, c’est très différent de chez eux. Dès que je vois quelqu'un qui ramasse du manioc ou des patates douces, je prends un moment pour savoir comment ça se passe. Au Cap-vert, on peut rencontrer des gens partout et discuter avec eux tout au long du chemin.
Le midi et le soir, on mange au restaurant, et chaque jour, avant ou après le dîner, je montre la carte au groupe pour leur expliquer le parcours du lendemain, avec les dénivelés par exemple.”
Dans la journée, j’aime bien rencontrer les locaux et discuter avec eux, ou bien montrer aux voyageurs comment les gens travaillent la terre, c’est très différent de chez eux. Dès que je vois quelqu'un qui ramasse du manioc ou des patates douces, je prends un moment pour savoir comment ça se passe. Au Cap-vert, on peut rencontrer des gens partout et discuter avec eux tout au long du chemin.
Le midi et le soir, on mange au restaurant, et chaque jour, avant ou après le dîner, je montre la carte au groupe pour leur expliquer le parcours du lendemain, avec les dénivelés par exemple.”
Quel est ton meilleur souvenir ?
“Ce n’est pas facile, j’ai beaucoup de souvenirs ! Mais je me souviens du groupe de 5 personnes que j’ai accompagné pour assister au Carnaval de Mindelo en 2013. C’était vraiment un super groupe et une super semaine, les gens étaient ravis. Ils étaient tellement contents qu’ils ont pleuré lorsque je les ai quittés à l’aéroport !
Participer au Carnaval de Mindelo et assister aux préparatifs sont toujours de très beaux souvenirs pour les voyageurs.”
Participer au Carnaval de Mindelo et assister aux préparatifs sont toujours de très beaux souvenirs pour les voyageurs.”
As-tu une anecdote à raconter ?
“Une fois, j’étais avec un groupe dans un tout petit village du plateau de Lagoa, sur l’île de Santo Antao. Il y a quelques années, il n’y avait même pas d’électricité dans ce village et il y a très peu de maisons.
Au repas du soir, un des voyageurs s’est mis à crier “ben putain y a du pain dans ce coin !” et ça a fait rire tout le monde pendant 3 jours…
Il faut dire qu’au Cap-Vert, on ne mange pas de pain, on nous en sert le matin au petit-déjeuner mais pas le soir. Alors dans ce coin perdu de Santo Antao, où il n’y avait rien, il était étonné d’en trouver !”
Au repas du soir, un des voyageurs s’est mis à crier “ben putain y a du pain dans ce coin !” et ça a fait rire tout le monde pendant 3 jours…
Il faut dire qu’au Cap-Vert, on ne mange pas de pain, on nous en sert le matin au petit-déjeuner mais pas le soir. Alors dans ce coin perdu de Santo Antao, où il n’y avait rien, il était étonné d’en trouver !”
Que dirais-tu à nos voyageurs pour leur donner envie de venir au Cap Vert ?
“J’ai beaucoup de choses en tête… Le Cap Vert, c’est un pays avec beaucoup de contrastes : sur l’archipel, chaque île représente comme un pays différent, avec des coutumes différentes… alors quand on bouge d’une île à l’autre, c'est un peu comme si on changeait de pays, les paysages sont différents, mais les gens sont toujours sympas.
Et puis ici, la devise, c'est “Cabo Verde no stress” ! Ça résume bien l’atmosphère qui règne sur les îles et le mode de vie des habitants. Les voyageurs se laissent porter par cette ambiance paisible et sans pression !”
Et puis ici, la devise, c'est “Cabo Verde no stress” ! Ça résume bien l’atmosphère qui règne sur les îles et le mode de vie des habitants. Les voyageurs se laissent porter par cette ambiance paisible et sans pression !”