Pourquoi l'Egypte ?
Premiers pas en Egypte
Au
réveil, le temple était toujours là, ce n’était donc pas le fruit de mon
imagination, je suis bien en Égypte. Le soleil se lève sur ce temple et sur la
vallée des Rois que je distingue dans la brume.
Découverte du « Fleuve Roi » et du lac Nasser
Nous
partons en train vers Assouan. Je découvre le Nil, ce fleuve immense qui coule
au milieu du désert et qui permet prospérité depuis des millénaires, il est
aussi au milieu de conflits géostratégiques depuis l’antiquité. Nous allons
être témoin de la puissance que l’Égypte a voulu imposé par ses temples,
construits toujours plus au sud.
Après le
train, nous faisons un trajet en minibus à travers le désert rocailleux à perte de vue, pour arriver à l’embarcadère de l’Hader qui va nous permettre de voguer sur le lac
Nasser. Quel accueil de la part de l’équipage ! Ils vont être aux petits
soins tout au long de notre périple sur le lac. Mention spéciale à Ahmed, notre cuisinier qui nous a fait découvrir lors de repas copieux les spécialités de l’Égypte.
Immersion dans le désert
Pendant
trois jours, nos journées ont été rythmées par le soleil. A son lever, nous
avons pris le petit-déjeuner. Pendant qu’il montait dans un ciel d’une clarté et
d’une luminosité incroyable, nous avons marché au milieu d’un désert rocailleux
puis nous avons visité les temples. A son zénith, nous prenions le repas puis
nous voguions l’après-midi. Avant son coucher, nous accostions pour aller
assister à son crépuscule puis venait le temps pour le guide de nous conter
l’histoire d’hier et d’aujourd’hui.
C’était
ma première expérience dans le désert, j’ai eu l’impression de marcher dans
l’infini. Les temples étaient comme sortis de nulle part, quelle émotion à
chaque fois que se retrouver face à tant d’années d’histoires si bien évoquées
par les connaissances très précises de notre guide.
Un patrimoine culturel incomparable
L’arrivée
à Abou Simbel nous a laissé sans voix. Le bateau s’est approché lentement
laissant les quatre colosses nous faire face progressivement. Le temple de
Ramsès II est tellement grandiose et il me vient plein de questions tels que : Comment ont-ils fait pour le construire ? Comment ont-ils fait
pour le déplacer ?
Le
retour à Assouan s’est fait en minibus, par le désert et ses mirages.
Le Nil nous a accueilli le temps d’une traversée, il est vraiment majestueux ;
après avoir visité les temples du lac Nasser anciennement en bord de fleuve, je
mesure encore plus son importance dans la vie quotidienne d’hier et
d’aujourd’hui.
En
rentrant à Louxor, nous avons eu la chance d’assister à l’inauguration de la
restauration de l’allée des sphinx, nous l’avons suivi en direct à la
télévision au côté du personnel de l’hôtel et c’est ensemble que nous avons vu
le feu d’artifice tiré du temple se trouvant en face de l’hôtel.
Le
dernier jour a été pharaonique de par son intensité. La vallée des Rois, le
temple d’Hatchepsout, les colosses de Memnon, le temple de Karnak et pour finir
le temple de Louxor et l’allée des Sphinx.
Fermer
les yeux et s’imaginer la vie en ces temps-là… j’aurais voulu rester un temps
infini au milieu de la grande salle hypostyle et ses 134 colonnes, j’aurais
voulu marcher entre Karnak et le temple de Louxor par son allée de sphinx mais
le temps en décide autrement.
Le
temps, qui par ailleurs, a été très bien manœuvré par notre guide, véritable
chef d’orchestre de notre séjour. Il ne nous connaissait pas et pourtant il a
fait de nous un groupe uni dans la découverte de ce pays.
Lors de
nos visites, j’ai été admirative et impressionnée du travail des artisans qui
ont construit les temples et les tombeaux et encore ces mêmes questions : Comment ?
Ce qui
m’a marqué ce sont les couleurs qui, après des millénaires, sont autant
préservées. J’ai aussi été frappée par les connaissances scientifiques de
l’Égypte antique comme par exemple sur l’alignement des astres.
Ce voyage je l’ai vécu à fond et je remercie encore toute l’équipe Atalante locale qui l’a rendu
possible.